Toute anesthésie loco-régionale peut s’avérer incomplète et nécessiter un complément d’anesthésie, voire une anesthésie générale. Cela justifie les mêmes consignes de jeûne que pour une anesthésie générale.
L’anesthésie périmédullaire (rachianesthésie, anesthésie péridurale) peut nécessiter la pose temporaire d’une sonde urinaire en cas de difficulté à uriner. Des maux de tête peuvent survenir et nécessiter parfois un repos de plusieurs jours et/ou un traitement spécifique. Très rarement, on peut observer une baisse passagère de l’audition ou un trouble de vision. Des douleurs au niveau du point de ponction dans le dos sont également possibles.
Au cours de certaines anesthésies loco-régionales du membre supérieur ou du thorax, des complications respiratoires sont possibles.
Toutes les techniques d’anesthésie loco-régionale peuvent donner lieu à des complications graves mais rares paralysie et/ou insensibilité plus ou moins étendues, temporaires ou permanentes, accident cardiovasculaire, convulsions, blessure d’un organe proche.
Comme pour les anesthésies générales, des nausées, des vomissements, des démangeaisons, des troubles passagers de la mémoire ou une baisse des facultés de concentration peuvent survenir dans les heures suivant l’anesthésie.
Les complications graves mais rares liées à l’anesthésie générale ou à l’anesthésie loc-régionale ne sont pas les mêmes mais, selon les connaissances actuelles de la science, aucune technique ne paraît statistiquement plus risquée que l’autre. Chacune de ces techniques a des avantages et des inconvénients spécifiques. Seul le médecin anesthésiste-réanimateur peut vous présenter les choix qui s’offrent à vous en fonction de votre cas individuel, toujours particulier.